L’art d’avoir toujours raison, 4 stratagèmes qu’on utilise contre toi
L’art d’avoir toujours raison, 4 stratagèmes qu’on utilise contre toi
Tu as déjà eu cette sensation, en discutant avec quelqu’un, que peu importe ce que tu dis, tu perds ? Comme si, quoi qu’il arrive, la personne en face trouvait toujours une pirouette pour avoir le dernier mot ? Eh bien, ce n’est pas un hasard. Il existe des techniques, des petites stratégies qu’on utilise contre toi, souvent sans même que tu t’en rendes compte. Et ça, c’est ce qu’on appelle l’art d’avoir toujours raison.
Dans cet article, on va voir ensemble 4 stratagèmes qui sont utilisés pour te faire plier en débat issu de « L’art d’avoir toujours raison » de Arthur Schopenhauer. Des techniques que tu croises tout le temps, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans une conversation, ou même dans des débats politiques. L’idée, c’est de te les dévoiler pour que tu puisses les repérer, et surtout, ne plus te laisser avoir.
L’art d’avoir toujours raison : entre argumentation et manipulation
Tu sais, l’art d’avoir toujours raison, à la base, ça vient de l’argumentation. C’est censé être une manière de défendre ses idées, d’expliquer son point de vue, tu vois ? Mais le truc, c’est que ça a vite glissé vers la manipulation. Parce que certains ne cherchent plus à échanger ou à comprendre, leur but, c’est juste de gagner le débat. À tout prix. Même si pour ça, ils doivent utiliser des techniques pas très honnêtes.
Et c’est là que ça devient intéressant. Parce que derrière l’art d’avoir toujours raison, tu retrouves des stratagèmes, des petites astuces qu’on place discrètement dans la conversation pour te faire passer pour celui qui a tort, même si tu es dans le vrai. Ça change complètement la dynamique : on n’est plus dans un échange, on est dans un combat d’ego. Et souvent, ces techniques, on les utilise contre toi sans que tu t’en rendes compte.
Stratagème n°1 : Le déplacement du sujet
Alors, le premier stratagème qu’on utilise contre toi dans l’art d’avoir toujours raison, c’est tout simple : on déplace le sujet. T’es là, tu parles d’un truc précis, tu exposes ton point, tu restes focus… et d’un coup, la personne en face te fait glisser ailleurs. Elle change de terrain sans prévenir. Et toi, sans même t’en rendre compte, tu te retrouves à argumenter sur autre chose, sur un point qui n’était même pas le cœur de la discussion.
Et ça marche super bien. Parce qu’au lieu de rester concentré sur ton idée de départ, tu pars dans une autre direction. Tu te justifies, tu te défends, et petit à petit tu perds le fil. Pendant ce temps-là, l’autre personne, elle, garde la main, elle contrôle le rythme. Elle t’entraîne là où elle est plus à l’aise, là où elle sait qu’elle peut marquer des points. C’est hyper efficace dans l’art d’avoir toujours raison : on t’embrouille, on déplace les repères, et à la fin, c’est toi qui passes pour celui qui est à côté de la plaque, alors qu’en vrai, t’étais bien calé au début.
C’est une façon de retourner la situation sans même avoir à prouver que l’autre a tort. Juste en changeant le décor, paf, tu te retrouves en position défensive. Et ça, on le voit partout : dans les débats, dans les disputes, même dans les petites conversations du quotidien.
Stratagème n°2 : L’attaque personnelle
Le deuxième stratagème qu’on utilise souvent contre toi dans l’art d’avoir toujours raison, c’est l’attaque personnelle. Là, on n’est plus du tout sur les arguments, on n’est plus sur le fond du sujet. Non, on vise directement toi, ta personne. L’idée, c’est de te déstabiliser en te remettant en cause, toi, au lieu de discuter de ce que tu dis.
Par exemple, tu donnes ton avis, tu défends un point… et on te balance : « Oui mais toi, de toute façon, t’es toujours comme ça », ou alors « T’es bien placé pour parler, tiens ! » Et là, tout de suite, ça pique. Parce que ça te pousse à te justifier, à te défendre sur qui tu es, plutôt que de continuer à développer ton idée.
Et c’est super puissant dans l’art d’avoir toujours raison. Parce qu’une fois que t’es touché personnellement, émotionnellement, t’as du mal à rester clair et posé dans ta tête. Tu pars dans la justification, tu perds ton calme, et du coup, la personne en face a l’air plus forte, plus logique. Elle prend le dessus, non pas parce qu’elle a les meilleurs arguments, mais juste parce qu’elle a réussi à te faire sortir du débat.
Et ça, franchement, on le vit tous à un moment donné, que ce soit au boulot, en famille, ou même avec des amis. C’est une technique classique pour reprendre le pouvoir dans une discussion quand on sent qu’on est en train de perdre.
Stratagème n°3 : Forcer des réponses oui/non
Troisième stratagème qu’on utilise contre toi dans l’art d’avoir toujours raison : te forcer à répondre par oui ou par non. Et ça, c’est super piégeux. Parce qu’on t’oblige à rentrer dans une case, alors que la réalité est souvent plus nuancée.
Par exemple, on te demande : « Oui ou non, tu reconnais que t’as eu tort là ? » Ou encore : « Dis-moi clairement, t’es pour ou contre ? » Et là, si tu veux nuancer, si tu veux expliquer que c’est plus compliqué, on t’accuse tout de suite de fuir la question, de ne pas être clair, voire de manipuler.
C’est une technique super efficace dans l’art d’avoir toujours raison. Parce qu’en t’obligeant à choisir entre deux options fermées, on t’empêche de développer ton raisonnement. On coupe court à toute réflexion plus profonde. Et si tu refuses de répondre, on te fait passer pour quelqu’un qui esquive, qui n’assume pas.
Du coup, tu te retrouves coincé : soit tu rentres dans leur cadre et tu perds en crédibilité, soit tu refuses et tu passes pour le mauvais joueur. Et là encore, ça permet à la personne en face de reprendre l’avantage, pas parce qu’elle a raison, mais parce qu’elle t’a enfermé dans un faux choix.
Stratagème n°4 : Le ton supérieur
Quatrième stratagème qu’on utilise souvent dans l’art d’avoir toujours raison : c’est tout simplement le ton supérieur. Et ça, ça marche sur plein de gens sans même qu’ils s’en rendent compte.
La personne, au lieu d’argumenter vraiment, elle prend juste un ton condescendant, comme si elle savait mieux, comme si ce qu’elle disait allait de soi. Elle te parle comme à un enfant, avec des phrases du genre : « Écoute, c’est évident… » ou « Franchement, tu ne peux pas comprendre. » Et rien que ce ton-là, ça te fait perdre pied dans la discussion.
Pourquoi ? Parce que tu te sens rabaissé. Tu passes de quelqu’un qui échange des idées à quelqu’un qui est censé « apprendre » de l’autre. Et dans l’art d’avoir toujours raison, ce stratagème, il est redoutable, parce qu’il place l’autre au-dessus de toi, sans même avoir besoin d’arguments solides.
Et le pire, c’est que si tu relèves le ton ou si tu te défends, on va te dire que tu t’énerves, que tu perds ton sang-froid. Donc quoi que tu fasses, tu passes pour celui qui a tort. Le ton supérieur, c’est une façon de prendre le pouvoir dans la conversation, juste par l’attitude, même sans rien prouver.
Déjouer l’art d’avoir toujours raison
Tu l’as vu, l’art d’avoir toujours raison, ce n’est pas toujours une affaire de vérité ou de logique. C’est souvent une question de stratagèmes, d’attitudes, de petites manipulations qu’on glisse dans la conversation sans que tu t’en rendes compte.
Alors maintenant que tu connais ces 4 techniques : le déplacement du sujet, la prise à témoin, l’attaque personnelle et le ton supérieur, tu vas pouvoir les repérer plus facilement. Et surtout, ne pas tomber dans le piège. Parce qu’au fond, dans l’art d’avoir toujours raison, le but, ce n’est pas d’échanger, c’est juste d’écraser l’autre pour avoir le dernier mot.
Donc garde l’œil ouvert, et la prochaine fois qu’on te sort un de ces stratagèmes, tu sauras quoi faire : rester calme, recadrer le débat, et surtout, ne pas te laisser embarquer.
MORUZZI PASCAL
Vous auriez pu en ajouter un peu plus car il y en a 37 stratagèmes pour avoir toujours raison d’après ARTHUR SHOPENHAUER
Yann Piette
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